On a souvent l’habitude d’entendre : « les voies des genres musicaux sont impénétrables », et ce à bon escient. Pourquoi la musique de James Brown, le Créateur, comme on l’appelait souvent, par exemple a-t-elle débouché sur l’apparition du funk ? S’est-il assis à son bureau un soir, et en regardant ses partitions s’est-il exclamé : « tiens c’est funky, je vais appeler ça du funk » ?Mais qu’est-ce donc qui régit la création d’un type de musique ? Par quoi tout commence ? Prenons donc deux genres bien distincts pour essayer de comprendre ce phénomène : la funk et le trip-hop.
Est-ce que quelqu’un s’est déjà demandé ce que voulait bien dire le mot funk ? Je vous avoue que jusqu’à aujourd’hui, pour moi funk voulait dire funk. La seule définition que j’avais de funk c’était quelque chose de funky (on va aller loin avec ça…), d’enjoué, fait d’une myriade d’instrument un truc qui fait que votre corps se met à bouger tout seul, presque instinctivement. Une musique qui vous guide, vous vous sentez comme un cobra devant un joueur de flûte, c’est irrésistible. Et ce n’est pas Maceo Parker qui dira le contraire : « "Le funk, c'est un style fait pour ceux qui veulent danser et s'amuser, un style permettant de lever d'emblée toute inhibition. »
Donc la funk amène le funky et inversement. C’est un peu le chat qui se mord la queue, on n’en voit pas la fin. Oui mais ça veut dire quoi en vrai ?
Et bien, après investigation , des jours d’enquêtes, des nuits d’analyse, votre Champolion de la partition a trouvé la réponse, on trouverait l’origine de la funk …en Belgique ! Oui, monsieur !
En flammand, fonck est synonyme de peur, d’épouvante, au XVIIe siècle. Et qu’est-ce qui se passe quand on a peur ? On sue à grosses gouttes. Et de là va découler le mot funk, qui désigne plus généralement la sueur et les odeurs corporelles (on parle même d’une origine française pour la funk, du mot « fumet » ou d’une origine angolaise du mot « lu-fuki » en kikongo, les historiens musicos ne sont pas très clairs là-dessus).
Par la suite, l’Amérique va s’approprier le mot funk pour désigner toute odeur puissante et forte, et plus particulièrement celle qui accompagne l’acte sexuel. Vous l’aurez sûrement trouvé tout seul, les homophonies entre « funk » et l’argot américain « fuck » auront contribué à l’évolution du mot. Rien d'étonnant alors à ce que le mot funk envahisse l'univers de la musique populaire noire, que cette vieille Amérique puritaine considère comme proprement obscène.
Rendons donc à César ce qui appartient à César, les débuts de la funk seront officialisés par le titre du Créateur, « Cold Sweat ». Voilà où et comment le funk était né, et ça donnait de sacrées sueurs froides à l'époque !
De GrandMaster Flash a Georges Clinton, en passant par le Funky man de Kool & the Gang et les psychédéliques Sly and The Family Stone, ou encore les trois éléments indispensables du genre, Earth, Wind and Fire, la funk aura depuis, littéralement inondé les dance floors et c’est pas pour nous déplaire !
Attention, vous allez avoir une irrémédiable envie de bouger (Fais gaffe Axel, tes bras vont scratcher !). Are you ready ?
Est-ce que quelqu’un s’est déjà demandé ce que voulait bien dire le mot funk ? Je vous avoue que jusqu’à aujourd’hui, pour moi funk voulait dire funk. La seule définition que j’avais de funk c’était quelque chose de funky (on va aller loin avec ça…), d’enjoué, fait d’une myriade d’instrument un truc qui fait que votre corps se met à bouger tout seul, presque instinctivement. Une musique qui vous guide, vous vous sentez comme un cobra devant un joueur de flûte, c’est irrésistible. Et ce n’est pas Maceo Parker qui dira le contraire : « "Le funk, c'est un style fait pour ceux qui veulent danser et s'amuser, un style permettant de lever d'emblée toute inhibition. »
Donc la funk amène le funky et inversement. C’est un peu le chat qui se mord la queue, on n’en voit pas la fin. Oui mais ça veut dire quoi en vrai ?
Et bien, après investigation , des jours d’enquêtes, des nuits d’analyse, votre Champolion de la partition a trouvé la réponse, on trouverait l’origine de la funk …en Belgique ! Oui, monsieur !
En flammand, fonck est synonyme de peur, d’épouvante, au XVIIe siècle. Et qu’est-ce qui se passe quand on a peur ? On sue à grosses gouttes. Et de là va découler le mot funk, qui désigne plus généralement la sueur et les odeurs corporelles (on parle même d’une origine française pour la funk, du mot « fumet » ou d’une origine angolaise du mot « lu-fuki » en kikongo, les historiens musicos ne sont pas très clairs là-dessus).
Par la suite, l’Amérique va s’approprier le mot funk pour désigner toute odeur puissante et forte, et plus particulièrement celle qui accompagne l’acte sexuel. Vous l’aurez sûrement trouvé tout seul, les homophonies entre « funk » et l’argot américain « fuck » auront contribué à l’évolution du mot. Rien d'étonnant alors à ce que le mot funk envahisse l'univers de la musique populaire noire, que cette vieille Amérique puritaine considère comme proprement obscène.
Rendons donc à César ce qui appartient à César, les débuts de la funk seront officialisés par le titre du Créateur, « Cold Sweat ». Voilà où et comment le funk était né, et ça donnait de sacrées sueurs froides à l'époque !
De GrandMaster Flash a Georges Clinton, en passant par le Funky man de Kool & the Gang et les psychédéliques Sly and The Family Stone, ou encore les trois éléments indispensables du genre, Earth, Wind and Fire, la funk aura depuis, littéralement inondé les dance floors et c’est pas pour nous déplaire !
Attention, vous allez avoir une irrémédiable envie de bouger (Fais gaffe Axel, tes bras vont scratcher !). Are you ready ?